mardi 1 mai 2007

9) ce que je crois : François Bayrou

Je n’ai jamais voté Bayrou avant.

j‘ai déjà voté UDF mais c’était un vote de protestation régional contre la politique de M Delanoe à Paris qui de facto oppose les parisiens et les banlieusards.

Ca n’est pas même son idée droite-gauche qui m’a fait m’intéresser à lui,
c’est en l‘écoutant intervention après intervention, montrer que pour chaque problème il avait une analyse, un recul.

Que les solutions qu’il proposait ne venaient pas de l’air du temps, mais étaient enracinées dans une compréhension profonde du problème à laquelle il était parvenu et ciblaient exactement la cause du problème.

C’est la cohérence de sa vision et le fait de ne jamais l’avoir pris en défaut de « racolage » dans ses interventions.

C’est en constatant que sa vision avait trait à tous les problèmes essentiels de notre société sans aspect attrape-tout.

Réconcilier l’économie et le social en deux mots rien n’est oublié.

En ce qui me concerne l’essentiel est dans l’Homme et sa vision, c’est ce qu’on demande à un président (cf. ci dessous § 2) ).

Je pense d’ailleurs que je ne suis pas le seul à avoir apprécié sa candidature.

A mon sens c’est la qualité de sa candidature qui peut expliquer qu’il l’a été hissé à un niveau aussi haut dans les sondages, en aussi peu de temps, avec un parti qui n’est qu’une fraction de ce qu’il a été, et en dépit des obstacles de média puissant.

Heureusement que Bayrou est là pour fournir aux électeurs un choix qui n’est pas seulement celui que deux partis ont fait en fonction de leurs priorités.

Des trois candidats qui peuvent gagner et être président, il est clair qu’il a été le meilleur candidat, sa progression en atteste.

Quant à la question de la majorité au gouvernement, c’est un faux problème.
Son élection créerait un tel élan d’espoir que, comme avec Mitterrand en 1981, dans la foulée, les électeurs lui donneraient une majorité.

Même Chirac en 2002 a eu une majorité, alors qu’on le connaissait depuis 1995 (les espoirs placés en lui étaient dès lors plus mesurés), et qu’il n’avait eu que 19 % au premier tour.

Quant aux ralliements, après une élection, ça n’est pas le vide que l’on doit craindre mais plutôt le trop plein comme disait de Gaulle.

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